Depuis le début du confinement, tous les soirs à 20h de nombreuses personnes applaudissent à leur fenêtre pour féliciter et encourager le personnel soignant dans son travail pour la lutte contre le coronavirus.
Je suggère qu’on continue cette pratique après la crise sanitaire, pour féliciter tous les travailleurs. Ainsi tous les soirs chacun prendra un peu l’air à sa fenêtre avant sa soirée, se retrouvera avec ses voisins, et tous ensemble se féliciteront pour la journée qu’il viennent de passer à produire, créer, soigner, enseigner, bref pour la journée qu’ils ont consacré au bien-être de la nation, en apportant leur pierre à l’édifice, leur savoir-faire, leur effort pour faire tourner la machine nationale.
Ainsi les gens qui n’auront pas eu la reconnaissance souhaitée dans leur journée, seront certains de l’avoir le soir venu.
Il s’agit de remettre sur un pied d’estal la valeur de travail, et de le reconnaître, de féliciter les gens qui font cet effort là. Et les femmes/hommes au foyer en font partie, car elles/eux aussi participent à l’effort de la nation en élevant les enfants, en faisant les courses, ou tout simplement en étant présent(e)s pour leurs proches quand ils en ont besoin.
C’est aussi un élan de partage, un rdv. Pour que chacun se sente moins seul aussi.
Ce ne doit pas être une obligation, mais une envie.
Nous ne sommes nécessairement pas disponibles tous les soirs à cette heure-là, mais quand on le souhaite, quand on le peut, se pencher à sa fenêtre, et partager un moment commun avec les gens qui vivent autour, cela ne peut que renforcer le sentiment de solidarité et d’appartenance à une équipe. Cette équipe c’est celle des français, des habitants d’une même ville, d’une même résidence, d’un même immeuble.
Cela redonne du sens aussi, dans les moments difficiles et de la joie dans les moments de réussite.
Alors applaudissons-les et applaudissons-nous !
Il fut un temps la tradition de nombreuses religions voulait qu’on remercie le Dieu avant un repas. Alors rétablissons cette sorte de rituel de façon laïque, mais pour prendre le temps de se poser, se retourner sur ce qui a été accompli dans la journée, et s’en féliciter. Soyons reconnaissants pour cette journée de vie vécue une fois de plus.
Ce sont ces petites choses du quotidien qui font une vie heureuse.
Le coronavirus nous aura au moins appris à se recentrer sur les essentiels.