On peut bien sortir des grandes phrases, mais est-ce cela que NOUS voulons vraiment ou sommes-nous conditionné par ce qui est bon de vouloir par la société, l’environnement culturel, la famille, son statut ?
Choisir entre de grands projets ambitieux, suivre une idée qui porte, au risque certains jours de s’épuiser ? Ou choisir de profiter de la vie qu’on a, ne pas chercher à gagner plus, se contenter de la légèreté du moment présent, au risque de s’ennuyer ?
Comment choisir ?
Dans tous les coaching et livres de développement personnel, après avoir éliminé toutes mauvaises croyances et les boulets de l’enfance, on nous demande : réfléchissez à ce que vous voulez, à ce qui compte vraiment pour vous.
Quelle difficile question ! Ou plutôt quelle difficile réponse à trouver !
Qui sait ce qu’il veut vraiment ?
Sans contraintes, face à la page blanche et à tous les possibles, nous sommes perdus.
Plus facile de se rebeller contre une identité, de suivre un chemin tracé.
Plus facile de partir d’une contrainte.
Mais après avoir suivi une scolarité exemplaire, le bachelier ne sait que choisir parmi toutes les études : quel métier va-t-il faire ?
Après s’être mariée, avoir élevé ses enfants, une mère se demande : et maintenant que ma principale mission a été accomplie, que vais-je faire ?
Un homme voit l’âge de la retraite arriver avec la peur au ventre : que vais-je faire de tout ce temps à présent ?
Certes ces questions sont des problèmes de riches, de classe moyenne occidentale, beaucoup d’autres n’ont pas le luxe de se poser ces questions. Mais finalement nombreux sont ceux qui se la posent, avec un peu honte d’en parler. Ils ont de la chance tout de même ! Et pourtant le désaroi qui les assaille est bien réel et les rend malheureux, chance ou pas chance.
Le souci, c’est qu’avec la peur de faire le mauvais choix, de ne pas exploiter au mieux son potentiel, tout en portant la responsabilité de son choix, on risque de rester figé dans l’inaction de façon totalement paralysée, ou en cherchant à n’en plus finir des informations qui s’accumulent et ne nous permettent pas de prendre du recul et d’avoir une vision d’ensemble.
Il faut donc commencer par agir, par expérimenter, avancer.
Cela nous donne au moins un point de départ pour pouvoir avoir un élément par rapport auquel se positionner, soit en affirmant notre préférence, soit en la rejetant.