« Le bonheur c’est de continuer à désirer ce que l’on possède » dixit Saint Augustin
Certes ne pas courir de désir en désir, de façon éternellement insatisfaite, semble prometteur. Se contenter de ce que l’on a, être heureux ainsi, et voilà en une phrase nous sommes au Paradis. Mais en sommes-nous seulement capables ?
Une société qui se contenterait de ce qu’elle a formerait un peuple parfait, qui ne se révolte jamais, reste gentiment à sa place, même inconfortable.
Cette phrase dédouane de toute expérimentation vers autre chose. Cela déculpabilise les fainéants.
Alors comme ça il faudrait se contenter des difficultés du quotidien, voire les désirer même ! Mais la culture, la civilisation n’a-t-elle pas progressée parce que justement certains ont remis en cause cet ordre admis, et n’ont pas simplement désiré ce qu’ils avaient ?
Aurions-nous fini notre évolution ? Pouvons-nous nous dire, on s’en arrête là ?