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La question de la mesure en sciences

La Science dit, pour qu’une expérience soit validée comme scientifique, elle doit être reproductible, et obtenir le même résultat sur un grand nombre de fois.

Or, si je ressens de la surprise à la vue d’un paysage étonnant par exemple, mais qu’une autre personne ne ressent pas ce même étonnement face à ce paysage qui ne l’émeut pas, et que moi-même, si je reviens sur ce lieu plus tard, je ne ressens plus de surprise car à présent ce paysage m’est devenu familier …. Est-ce que cela veut dire que mon premier étonnement n’existe pas ?

Si une météorite s’est écrasée une fois sur la Terre à tel endroit précis… et que depuis aucune météorite n’est retombée à cet endroit … cela veut-il dire que cette météorite n’est jamais tombée ? Non me direz-vous, puisqu’il y a des preuves, des traces des métaux composant cette pierre retrouvées sur place.

Et pour un humain, ces traces, que l’on pourrait nommer mémoires, existent pourtant bien aussi.

Mais plusieurs personnes peuvent observer les molécules de météorite sur le sol. Alors que nous ne pouvons pas observer la mémoire de quelqu’un depuis l’extérieur.

Alors la trace, la preuve, reste enfermée dans le coffre-fort de la tête de la personne qui a vécu l’expérience.

Parce qu’une expérience ne peut pas être partagée, cela fait d’elle une non-réalité ?

Pourtant cette expérience vécue peut modifier un état d’esprit, une croyance, et par conséquent un comportement, des décisions. Ces conséquences ne sont-elles pas des résultantes d’un déclencheur ?

La question n’est donc pas tant de prouver ou ne pas prouver un fait. Le sujet se situe plutôt autour de ce que la personne, qui a vécu telle ou telle chose, fait de cette expérience. Quelles conclusions elle en retire et quel comportement cela l’amène à adopter par la suite.

Finalement, pourquoi avons-nous besoin de la validation des autres, de la science, pour vivre notre vie, nos ressentis, et créer notre monde ?

Par peur de devenir fou ou folle ? Qu’est-ce que la folie ? Une différence par rapport aux autres ? Au final, ce dont nous avons peur, c’est d’être exclu du groupe protecteur. C’est la peur ancestrale de mourir, inscrite dans nos gênes.

On en revient à cette question : prendre le risque de mourir en étant soi-même, ou mourir en ayant vécu la vie de quelqu’un d’autre ?

A cela j’ajouterais une autre question : est-ce que mon choix peut faire souffrir les gens que j’aime ?

Est-ce que m’empêcher d’être moi va réellement les protéger de la souffrance ?

Pourquoi est-ce que je crois que la réelle version de moi-même va les faire souffrir, ou peut les faire souffrir ?

Et quand bien même … ces personnes peuvent choisir de subir, de se complaire dans la souffrance. Mais cela peut aussi être une occasion de s’éveiller à quelque chose, de comprendre une situation, d’apprendre d’une expérience, de développer de nouvelles compétences, de trouver de nouvelles idées d’adaptation, et donc en d’autres termes, d’évoluer.

En s’empêchant d’évoluer on empêche les autres autour de nous d’avoir ces occasions d’évolution également.

Car nous avons peur du risque. Du risque ultime de les perdre.

Mais pour moi le lien que nous avons entre ces personnes est plus fort que les personnes elles-mêmes. C’est le lien d’Amour. Et l’Amour passe par l’authenticité. Si l’un des deux côtés porte un masque, ou les deux, on peut jouer une belle pièce de théâtre, réussie pour le spectateur, mais non vécue par les acteurs. Et pour que ce lien d’Amour perdure au-delà de tout, des épreuves, du temps, de l’espace, il faut le nourrir avec des intentions pures, claires, venant du cœur, venant de notre véritable Moi. 

Tout ce qui est fait avec Amour ne peut qu’être juste.

Il ne peut pas y avoir de regret lorsqu’une décision est prise avec Amour.

Et je ne parle pas d’un besoin de l’égo, d’un besoin de reconnaissance, d’un esprit revanchard, …

Poser une action juste doit être sereine, apaisée, calme.

Alors prenez le temps de vous défaire des peurs, pour qu’il ne reste que l’Amour, le plus souvent possible, aussi souvent que vous y arriverez.

A vous de jouer, maintenant !

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